(Ultra)Libéralisme , gauche et autonomie

Le Lot (comme le Cantal et la plupart des départements ruraux) voit le gouvernement supprimer des postes d’instits pour cause de politique ultralibérale brusselo-compatible.

Ici, dix écoles doivent fermer en milieu rural. En supposant un instit par école, en classe multi-niveaux, dix postes représentent (approximativement) un budget de 300k€/an. Localement, il semble que le choix soit fait de réclamer ce budget à l’état sous forme de maintien de postes.

Mon doute par rapport à cette stratégie est que, très clairement, l’administration centrale est tenue par des ultralibéraux, qui n’ont absolument pas envie de payer pour des « bouseux » (note: j’en suis originellement, comme beaucoup).

Une alternative pourrait-elle être alors de reprendre ses billes, et de financer soi-même ces postes, soit via les impôts locaux, soit via des systèmes associatifs?

On reprendrait ainsi une autonomie perdue, et le contrôle du destin de ces écoles locales, pour un montant qui, rapporté au budget du département (244,7 M€ en 2014) reste faible. Quelques ronds-points en moins devraient faire l’affaire (ex: rond-point à Bretenoux Biars, 1.1M€, soit trois ans de profs pour les écoles rurales).

Peut-être serait-il temps de réfléchir à ce type de solutions?

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